Après un an d’investigation sur le terrain, d’échanges avec les collectivités, les habitants et les opérateurs, Dromolib avec son partenaire Indiggo a restitué les résultats de l’étude « Stratégie de développement de l’autopartage en Drôme rurale » lors d’un comité de suivi le 10 juillet dernier. Cette étude marque un jalon important pour imaginer ensemble un avenir plus sobre et plus partagé de la mobilité en milieu rural.
Ce que révèle l’étude
L’étude visait trois objectifs majeurs :
- Identifier les zones à fort potentiel pour le développement de l’autopartage,
- Comprendre les freins et les leviers d’appropriation du service,
- Proposer des modèles économiques adaptés au territoire.
Parmi les enseignements clés :
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Trois modèles d’autopartage sont adaptés à la Drôme rurale :
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L’opérateur privé, comme Citiz, qui propose un service clés en main (véhicules, réservation, gestion). Certaines communes de l’axe Rhodaniens peuvent être concernées.
👉 Rôle de la collectivité: identifier les lieux pertinents (gares, centres-bourgs), cofinancer l’implantation, promouvoir le service localement. -
Le service public local, conçu et géré par la collectivité, avec appui d’un opérateur technique (ex : Clem’, OpenFleet).
👉 Rôle de la collectivité : piloter le service, définir les modalités (tarifs, ayants droit), assurer l’animation locale et la communication. -
L’autopartage entre particuliers, soutenu par des collectifs citoyens ou des structures relais (tiers-lieux, associations).
👉 Rôle de la collectivité : accompagner les initiatives locales, faciliter l’assurance, la mutualisation ou l’achat de véhicules, soutenir la structuration et la visibilité du service.
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Les leviers d’adhésion sont variés : engagement écologique, usage professionnel, attrait pour les véhicules électriques, ou encore familiarité avec le service.
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Les freins restent importants : besoin fort de flexibilité, contraintes d’accès au véhicule, ou encore manque de connaissance du service.
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Une double stratégie est recommandée :
- Une stratégie de l’offre, en créant un service là où la densité le permet,
- Une stratégie de la demande, en partant des besoins locaux et des initiatives citoyennes.
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Enfin, l’étude propose des modèles économiques concrets pour aider les collectivités à estimer les coûts, les recettes, les moyens humains et les scénarios de mise en œuvre — y compris les modalités de cofinancement possibles.
Et maintenant ? Une nouvelle phase s’ouvre
L’étude ne marque pas une fin, mais bien le début d’une dynamique collective. Dromolib souhaite désormais :
- Diffuser les résultats (synthèse et fiches modèles) à l’ensemble des partenaires,
- Continuer à accompagner les habitants et les territoires via le programme TIMS (jusqu’à fin 2026),
- Lancer une démarche collective autour de projets concrets d’autopartage, en s’appuyant sur l’appel à projet LEADER Coopération lancé en juillet.
Nous vous proposons de co-construire cette suite ensemble :
- Quels rôles pour chacun ?
- Quelles actions concrètes tester ?
- Quels moyens à mobiliser ?
Parmi les pistes évoquées :
- Constitution d’un groupe de travail multi-acteurs pour agir de manière coordonnée.
- Organisation d’une formation collective sur le montage de projets d’autopartage,
- Campagne de communication départementale,
- Voyages d’étude en Belgique ou en Suisse (et accueil de territoires partenaires),
- Soutien à l’achat de véhicules partagés légers,
Un rendez-vous pour agir ensemble👉 Prochain rendez-vous : mardi 30 septembre de 10h à 12h
Pour échanger autour d’une réponse commune à l’appel à projet LEADER Coopération. inscription ici