Bonne nouvelle pour la mobilité en Biovallée :  la candidature TIGA a été lauréate du plan d’investissement de la Caisse des dépôts, c’est plusieurs millions d’euros de subvention en cofinancement (50%) sur quelques années pour structurer la mobilité en Biovallée.

Voici les axes visant à réduire le coût des déplacements domicile-travail-services portés dans le cadre du financement.

Opération 1 : un maillage d’infrastructures connectées – les stations de mobilité
Opération 2 : Une Coopérative des Applications numériques
Opération 3 : le développement d’une agence locale de mobilité
Opération 4 : de nouvelles offres de transport expérimentaux.

Dromolib pilote les opération 3 et 4.

1. Un maillage d’infrastructures connectées – les stations de mobilité

Reliées aux réseaux de transports (cars et train, plateforme régionale de covoiturage) et d’infrastructures (réseau interdépartemental de mobilité électrique eborn), une centaine de stations de mobilité viendront mailler le territoire pour permettre aux habitants de se déplacer sans voiture.

  • Renforçant les lieux existants, gares, arrêts de car, aires de covoiturage, points stop en complétant les équipements et les aménagements : stationnements vélos et voitures, bornes de recharge de véhicules électriques, cheminements cyclables et piétons etc.
  • Créant des nouveaux lieux correspondant aux besoins et aux pratiques. Les équipements et les aménagements seront géolocalisés et référencés dans l’application numérique.

Elles seront équipées d’une borne stop connectée pour
● se signaler aux conducteurs via une matrice led,
● se signaler aux utilisateurs de l’application mobile via un module gsm,
● assurer un suivi et un contrôle des utilisations.

Les stations de mobilité pourront être utilisées sans connexion internet.

2. Une Coopérative des Applications numériques

Les 1ères opérations de cette coopérative auront pour objectif l’élaboration d’un dispositif de transport complet dédié aux mondes ruraux. Elles seront en liaison directe avec le projet de plate-forme d’intermédiation multifaces de l’INRIA. Tous les indicateurs liés aux mobilités et leurs impacts environnementaux, sociaux et économiques seront agrégés pour aider les acteurs concernés entreprises, collectivités et citoyens à définir de nouveaux modèles économiques.

Elle offre la spontanéité du covoiturage dynamique dans une vallée où les pratiques de stop sont fréquentes, et décloisonne les différents moyens de transport. Elle se positionne sur les liaisons entre les villages, et avec les zones urbaines avoisinantes, ainsi que les lieux stratégiques comme les gares.

3. Une agence de mobilité ouverte au public

L’objectif de l’agence de mobilité est de faciliter le report modal pour rendre inutile la voiture – en agissant sur la demande de mobilité du “grand public”. Véritable couteau suisse de la mobilité douce dans la vallée, l’agence permettra à tous les habitants, même dans les lieux reculés, d’avoir accès à un bouquet de services, d’informations, de conseils. Cela passe par la mise en place d’un réseau de points d’information composé :

  • d’une agence centrale,
  • d’antennes ou permanences en différents endroits du territoire dans des lieux identifiés (Mairie, Collectivité, MSAP…)
  • d’une agence de mobilité itinérante, un DROMOBUS.

4. Une nouvelle offre de transport

L’enjeu principal est de faciliter le report modal pour rendre inutile la voiture en agissant cette fois sur l’offre de mobilité, en proposant des services efficaces aux habitants, pour combler les manques.

Cela passe par la stimulation de l’usage des stations de mobilité. En proximité immédiate des stations, cette offre de services proposera :

  • Un service de vélo-partage et trottinette. Ces vélos seront complémentaires de la mobilité “longue distance” proposée par les bornes en résolvant la question des derniers kilomètres.
  • Un service de flotte autopartage.
  • Une vélo-école Biovallée, doublée d’un atelier de réparation, itinérants (intégré au DROMOBUS)
  • La rénovation de vélos alliant économie circulaire et éducation avec partenariat avec le SYTRAD, les collecteurs, pour récupérer les vélos en déchèterie, les restaurer en atelier d’apprentissage mécanique, les revendre.