Catherine Anton, récemment retraitée et mère de quatre enfants, vit à Crest, une petite ville de la Drôme. Toujours attachée à une certaine liberté de mouvement, elle n’a jamais perdu le goût du vélo. Mais c’est grâce au programme Vélo Égaux, qu’elle a pu renouer concrètement avec cette passion.

« J’ai toujours fait du vélo, mais je n’en avais pas refait depuis longtemps », confie-t-elle. C’est en passant devant les locaux de Dromolib, rue Archinard, pour se renseigner sur les locations de vélos électriques, qu’elle découvre le programme Vélo Égaux.

Ce qui la motive à s’inscrire ? L’envie simple mais forte de « refaire du vélo ». Et le résultat dépasse ses attentes. L’ambiance du programme ? « Parfaite, parfaite, parfaite », dit-elle avec enthousiasme. Elle évoque aussi la surprise de constater à quel point il est finalement facile de s’y remettre, même après une longue pause.

« Je pensais que ce serait plus difficile, mais non. »

Le programme ne se contente pas de remettre les participants en selle. Il offre aussi des connaissances pratiques, notamment sur le code de la route appliqué au vélo. Catherine, déjà familière avec les règles de circulation, a tout de même appris quelques subtilités supplémentaires utiles au quotidien.

Mais ce qui l’a particulièrement marquée, c’est le cadeau final : un vélo remis à chaque participant.

« C’est avec beaucoup de plaisir… et tous mes remerciements. »

Depuis, elle l’utilise dès qu’elle peut, notamment pour se déplacer jusqu’à chez elle, en empruntant les pistes cyclables le long de la Drôme : « Que du bonheur ! »

Ce changement a eu un impact concret sur son quotidien, en lui redonnant une autonomie et un plaisir simples mais profonds.

Et bien sûr, elle recommande le programme sans hésiter à d’autres personnes.

Catherine partage aussi une anecdote savoureuse qui résume l’esprit convivial du programme. Lors de son premier atelier, on lui attribue un vélo. Enthousiaste, elle enfourche le vélo et s’élance dans la rue, avant d’être rattrapée par Charlotte, une animatrice : « Non non non, il ne faut pas partir avec le vélo ! ». Lors de cet atelier, il ne s’agissait pas de partir en balade, mais d’un support pour apprendre la mécanique vélo.

Cette spontanéité, ce plaisir retrouvé et cette énergie communicative sont au cœur de ce que Vélo Égaux veut transmettre. Catherine Anton en est un bel exemple.