Alors que les habitants des quartiers prioritaires de la politique de la ville ont une empreinte carbone plus faible que la moyenne nationale, ils sont davantage surexposés aux nuisances environnementales. Ce constat justifie de mieux prendre en compte ces territoires et leurs spécificités dans le cadre plus global de la planification écologique. Les mobilités actives, regroupant la marche, le vélo ou encore le vélo à assistance électrique (VAE) sont un des leviers actionnables et ayant un impact vertueux.
La mise en œuvre des nouveaux contrats de ville (2024-2030) offre l’occasion de regarder si la thématique de la mobilité, plus particulièrement active, y est prise en compte et, si tel est le cas, de quelle manière. Ainsi, le Réseau Vélo et Marche a identifié des exemples de projets, intégrant les mobilités actives comme vecteur de lutte contre le changement climatique et de lutte contre la précarité mobilité.
Le Réseau Vélo et marche, issu de la fusion du Club des villes et territoires cyclables et marchables et de Vélo & Territoires, qui rassemble plus de 450 collectivités ainsi que des partenaires privés, a pour objectif de soutenir la transition vers des modes de déplacement durables et inclusifs, en intégrant pleinement le vélo et la marche dans les politiques publiques.
La publication ci-dessous fait suite à une demande du programme cadre de vie (direction générale déléguée à la politique de la ville) de l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT) afin d’identifier les orientations prises sur la thématique des mobilités à l’occasion de la nouvelle contractualisation de la politique de la ville.