L’association Ehop rennaise a mis en place un standard téléphonique pour les personnes à la recherche d’un covoiturage mais qui ne maîtrisent pas les outils numériques. Au bout du fil, une salariée s’occupe de trouver les trajets qui correspondent à leurs besoins.
Rayonnant partout en Bretagne depuis 2018, la plateforme téléphonique Ehop solidaires aurait aussi pu s’appeler “3615 covoiturage”. « Du lundi au vendredi, de 9h30 à 12h30 et de 14h à 17h, une salariée recueille les besoins des personnes qui appellent puis recherche pour eux le covoiturage adéquat », décrit Ophélie Bigot, co-directrice d’Ehop, association qui promeut le covoiturage « pour tous et pour tous les trajets ».
Une fois raccroché, la standardiste épluche la base de données répertoriant des covoitureurs solidaires, et les annonces des plateformes du type Blablacar, Karos, ou Ouestgo. En dernier recours, si aucun trajet n’est trouvé via ces canaux, un appel est passé sur les réseaux sociaux. « Il peut arriver qu’une personne accepte de se déplacer exprès pour dépanner, mais c’est très marginal, ce n’est pas du tout notre politique, souligne la co-directrice. Notre volonté est d’optimiser l’occupation des voitures qui sont sur la route, et non de créer de nouveaux trajets. » Ehop solidaires parvient à répondre en moyenne à 40 % des demandes.